Différence imparfait / passé composé


Différence Imparfait / passé composé (théorie)

Une cabane

Imparfait

1- un souvenir, une action habituelle dans le passé

Autrefois, je marchais tous les dimanches.

2- une situation, une circonstance
Comme j'avais faim, j'ai mangé rapidement.

3- une description

Il faisait beau, la montagne était belle.

Elle avait les cheveux violets et un grand nez.

4- le décor d'une action (comme le décor d'une pièce de théâtre)...
Ce jour-là, il faisait beau, le soleil brillait et les oiseaux chantaient. La maison était magnifique.
... et l
e passé composé est l'action
Tout d'un coup, un homme et une femme sont sortis de la maison. La femme a dit quelque chose et l'homme l'a regardée avec surprise.

Culture Top: les cabanes en montagne
Une cabane (en Suisse) = un refuge (en France): une maison pour boire, manger et dormir la nuit quand on marche en montagne. Elles sont de plus en plus modernes et équipées. Elles appartiennent souvent au Club alpin (association).

Passé composé /imparfait  -B2-

L'Escalade de Genève en 1602 (1)

Passé composé /imparfait  -B2-

L'Escalade de Genève en 1602 (2)

Passé composé /imparfait  -B2-

L'Escalade de Genève en 1602 (3)

Passé composé /imparfait  -B2-

L'Escalade de Genève en 1602 (4)
Culture Top: L'Escalade de Genève en 1602.
Aujourd'hui, la Savoie est une région française mais, en 1602, c'était un pays catholique qui rêvait de prendre Genève, "la Rome protestante".
Donc, par une nuit noire, la plus longue de l'année, les troupes du duc de Savoie ont attaqué Genève pendant que la population dormait.
Elles ont essayé d'entrer par une porte de la ville, mais sans succès. Et elles ont également monté des échelles sur les murs de la cité pour les escalader (d'où le nom d'Escalade donné à cet événement).
Suite...
La Mère Royaume, aujourd'hui l'héroïne de la commémoration, était une protestante venue de Lyon (en France) pour se réfugier à Genève pendant les guerres de Religion entre les catholiques et les protestants.
On dit qu'elle a participé activement à la bataille en jetant un objet de sa fenêtre sur un Savoyard. On a dit aussi que c'était une marmite de soupe aux légumes.
C'est ainsi que, chaque année, à Genève, on organise la grande fête de l'Escalade en décembre et que l'on mange de la soupe aux légumes et casse une marmite en chocolat.

Passé composé /imparfait  -B2-

Planteurs d'arbres au Canada (1)

Passé composé /imparfait  -B2-

Planteurs d'arbres au Canada (2)

Passé composé /imparfait  -B2-

Planteurs d'arbres au Canada (3)

Passé composé /imparfait  -B2-

Planteurs d'arbres au Canada (4)

Passé composé

action précise avec un début et une fin
J'ai travaillé 10 ans comme planteur d'arbres.
J'ai planté 500 000 arbres.

Imparfait
habitude dans le passé
Je plantais des arbres chaque été dans le Grand Nord.

On dormait sous tente, on travaillait 9-10 heures par jour.
Circonstances de l'action
Quand j'étais étudiante...
C'était bien.

Culture Top: la plantation des arbres au Canada
L'industrie forestière est une industrie importante au Canada. A l'origine, au XVIIe siècle, les colons français et anglais abattaient les arbres pour en faire des mâts pour les navires de guerre. A cette époque-là, l'abattage des arbres était la principale ressource et l''image du bûcheron est d'ailleurs restée une image positive dans la population alors que le planteur d'arbres, travailleur saisonnier (de mai à octobre), est plutôt considéré comme un jeune idéaliste réalisant un travail facile.
Mais qu'on en juge : 9 à 10h de travail par jour par des conditions météorologiques parfois difficiles (pluie, froid...), logement sous la tente dans une région reculée du Grand Nord dans une nature sauvage. Ces jeunes portent jusqu'à 30 kg de plants et travaillent souvent en courant, risquant fréquemment coups de fatigue et blessures.
(Suite)
Ce "job" est exercé en général par des citadins éduqués (beaucoup d'étudiants). Ils sont très motivés car payé à l'arbre planté - en général 1 000 à 2 000 arbres par jour - mais pas seulement... ce travail physique particulièrement éprouvant les attire justement en raison de sa difficulté, une tâche ardue mais pour un résulat utile. Pendant quelques mois, ces jeunes mènent aussi une vie d'isolement mêlée à une vie communautaire intense.
Cependant, la destruction des forêts au profit des entreprises reste un problème important au Canada aussi bien pour l'environnement que pour les peuples autochtones.
Source : Magazine "Géo. Paris, 2019, n°483" ( "Canada - Ils plantent jusqu'à 6 000 arbres par jour" de Rita Leistner, avec Anne Cantin)
Et Greenpeace Canada